Lors de la COP21 y a quelques années, quand 193 des 196 pays membres de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont confirmé de respecter l'accord signé à Paris en 2016, l'eurodéputée écologiste Marie Toussaint avait déjà nommé Total comme l'une des plus grandes entreprises européennes qui depuis 1971 savait et avait connaissance des conséquences climatiques de ses actions : «Ça fait plus de 50 ans que nous savons, que nos entreprises savent et que nous avançons à marche forcée et à toute allure vers l’abîme. Nous apprenons aussi, en même temps, que nous allons produire, dans les années qui viennent, 240% de charbon en trop, 71% de gaz en trop et 57% de pétrole en trop pour respecter les engagements de l’Accord de Paris. Nous aurions pu éviter le drame. Mais déni, connivence, fabrique du doute… nous ne l’avons pas fait. Nous nous sommes entêtés sur la route des énergies fossiles.» En 2025, à la deuxième investiture de monsieur Trump, les Etats-Unis américains se sont à nouveau retiré de l'Accord de Paris, malgré la mobilistaion de nombreux États américains et acteurs privés pour poursuivre leurs engagements. Egalement en 2025, des pays européens comme l'Allemagne, qui étaient les précurseurs à fermer leurs centrales nucléaires, repartent sur l'énergie produit au charbon, pour être capable de pouvoir livrer l'électricité nécessaire pour alimenter les voitures électriques... Quelle contradiction ! Encore en 2025, l’alliance des droites au service des lobbies, Donald Trump et le Qatar l’avaient exigé, TotalEnergies et Siemens réclamé : la droite européenne leur ofre la dérégulation européenne sur un plateau. En adoptant il y a quinze jours le «Green deal européen», ce très ambitieux plan de transition écologique, 382 des 631 députés du Parlement européen ont décidé de supprimer l’obligation pour les entreprises de mettre en œuvre un plan de transition climatique et de se conformer aux obligations imposées aux États dans le cadre de l’Accord de Paris. «En clair : les multinationales les plus polluantes – dont évidemment TotalEnergies, mais aussi Shell, Exxon ou encore Amazon et Shein – pourront tout simplement se soustraire à quelconque obligation climatique», a réagi Marie Toussaint.
Des documents divulgués révèlent une alliance secrète de onze géants multinationaux, se faisant appeler la Table ronde sur la compétitivité, qui œuvre à la suppression de la loi phare de l’UE sur les droits de l’homme et le climat via la résolution «Omnibus I». Cette coalition, majoritairement basée aux États-Unis, a ciblé toutes les institutions de l’UE et les gouvernements européens. Entre les lobbies malhonnêtes, les campagnes de diffamation et les milliardaires tyranniques, le Bureau européen de l'environnement est confronté à de nombreux défis.vendredi 5 décembre 2025
Mayday! Pas de démantèlement des lois qui protègent les personnes et la nature!!
L’Europe est confrontée à une pression sans précédent, visant à démanteler les protections environnementales et sociales - lesquelles ont nécessité des décennies pour garantir notre santé et notre environnement. À huis clos, la Commission européenne examine des mesures de «simplification» radicales qui menacent de démanteler des lois essentielles à la qualité de l’air, à la sécurité de l’eau et à un climat vivable.
La société civile ne peut rester silencieuse. Mayday! Pas de démantèlement des lois qui protègent les personnes et la nature!!