jeudi 22 septembre 2022

Pêche aux outils scientifiques

Depuis le début de l'année 2022, Nature-Témoin a participé à l'organisation de la 6me journée 'Pêche aux outils scientifiques', le lancement du support méthodologique pour quantifier les interactions karst/rivière, rencontres inter réseaux cours d'eau animées par l'association GRAIE en appui sur les réseaux scientifiques des Zones Atelier Bassin-versant du Rhône et les réseaux professionnels de l'ARRA2, du ARPE-RRGMA, du RésO, du réseau des CEN et de FCEN, en partenariat avec l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée.

Dans un contexte de changement climatique impliquant l'augmentation de sécheresses, il est nécessaire d'agir pour gérer la rareté de la ressource en eau. Cela passe par la connaissance des volumes maximums prélevables, afin d’effectuer des prélèvements conformes avec la ressource disponible, sans perturber le fonctionnement des milieux naturels.
Un manque de connaissances subsiste concernant la ressource karstique, alors que les formations calcaires favorables à la karstification constituent environ 35% de la surface de la France métropolitaine.
Pour répondre à ces objectifs, des outils permettant de caractériser les échanges entre rivière et nappe en milieu karstique, ont été développés, et testés sur le site des gorges de la Cèze. Le GRAIE propose ainsi de faire découvrir le support méthodologique rassemblant ces outils, développé par les chercheurs de la ZABR.

L’objectif général de cette pêche aux outils scientifiques est d’apporter des éléments de connaissances et des outils de diagnostic sur les échanges karst/rivière. Plus précisément il s’agit de :

  • Permettre aux gestionnaires de milieux aquatiques et aux chercheurs d’échanger sur une problématique commune, confronter les méthodes et savoirs;
  • Comprendre le fonctionnement des différents outils de caractérisation des échanges karst-rivière et la méthodologie permettant de les articuler entre eux;
  • Prendre part à une démonstration concrète d’application sur le terrain avec la mise en pratique des outils;
  • Contribuer à une réflexion globale en termes de gestion et de préservation de la ressource en eau.
 

Le 22 septembre enfin, la fameuse journée a eu lieu sous le soleil, au deuxième jour de l'automne, avec même un tout petit peu d'eau dans la Cèze, grâce à l'épisode pluvieux la semaine dernière ! 
 
... à sec pendant 2 mois << La Cèze devant Monteil >> presqu'à sec, après l'épisode...

Présente comme association "rivières du bassin", Nature-Témoin a pris pour son compte 5 interventions de J. Jolivet et E. Van den Broeck.

Deux cars ont baladé les participants à partir de Barjac jusqu'au plateau de Méjannes, sur divers sites clé dans la vallée de la Cèze, pour la présentation des outils et les ateliers: près du pont de Tharaux, au Sources de Monteil, où il y avait le picnick convivial, puis à Goudargues.

  • A. Clémens (GRAIE- ZABR) a ouvert la session pour présenter la Zone Atelier Bassin du Rhône.  
  • L. Cadilhac (Agence de l'eau RMC) est venu parler des enjeux et de l'origine du projet à l'échelle du bassin du Rhône.
  • F. Paran (EVS Mines St-Etienne) a présenté le support méthodologique des interactions karst-rivière et des outils.
  • S. Lalauze (EPTB Ardèche) a parlé des enjeux sur l'Ardèche et des intérêts d'une collaboration par rapport à la méthode Cèze sur la campagne Ardèche, actuellement en cours (2021-2024).
  • H. Brentegani (AB Cèze) a présenté le contexte géologique et le site de Tharaux et les problématiques et enjeux rencontrés sur le site de la Cèze.
  • J. Jolivet (NT) a présenté de la source de Monteil au sein des gorges karstiques.
  • Un premier atelier de mesures de conductivité, le profil en long thermique, altimétrique, détection des apports d'eaux karstiques inconnus par survol aérien est présenté par D. Graillot et S. Peuble (EVS Mines St-Etienne), H. Chapuis (RIEau) et J. Jolivet (NT).
  • V. Lavastre a démonstré les outils de géochimie pour préciser le temps de résidence dans le karst, complémentaire au diagnostic géologique.
     
     

    pompage à 1m70 de profondeur dans le sédiment: niphargus !

  • Au deuxième atelier, F. Malard (LEHNA-Lyon 1) a démonstré l'outil de biologie 'Invertébrés interstitiels' et a donné des informations sur la biodiversité de la rivière, complémentaire au jaujeage différentiel et à l'IRT, pour diagnostiquer à la fois du karst vers la rivière et vice-versa.
  • Le troisième atelier était organisé par Nature-Témoin (J. Jolivet et E. Van den Broeck):
    • Traçages artificiels, identifier les connexions et directions d'écoulement, estimation du temps de séjour des eaux.
       
                        interventions NT devant les Sources de Monteil... A SEC !!

    • Démonstration du matériel: traceurs fluorescents, outils et capteurs passifs, actifs et électroniques, démonstration d'appareils sous développement lesquels permettent d'économiser sur le coût, le volume et le poids des instruments, de faciliter les multitraçages, de réduire les faux positifs, d'identifier des fluorescences naturelles, d'identifier des polluants par l'utilisation de canaux complémentaires d'excitation et de détection sur toute la gamme des longueurs d'ondes allant de l'ultra-violet jusqu'aux infrarouges, possibilité de rajouter des capteurs de conductivité-température-profondeur-pression-courant, possibilités de télétransmission et chargement par induction.

  • J. Jolivet (NT) a présenté le site et fonctionnement des sources de Goudargues.
  • D. Graillot et S. Peuble (EVS Mines St-Etienne), H. Chapuis (RIEau) et J. Jolivet (NT) ont fait le bilan de la conductivité, le transfert et la synthèse, en quoi cela a servi pour les études des sites.
  • Un atelier par H. Brentegani (AB Cèze) et D. Graillot (EMSE) a démonstré le matériel des sondes d'enregistrement CTD pour les chroniques de données pour les sources, le suivi de la conductivité, des débits et la température.
  • En atelier, H. Chapuis (Bureau d'Etudes RIEau) a démonstré la manipulation de l'outil du courantomètre pour le jaujeage différentiel, les débits d'apports et pertes, l'évolution spatiale et temporelle des débits, le bilan des pertes et apports amont et aval.




    (crédit photos: F. Paran & E. VdBroeck)

samedi 17 septembre 2022

Bernard Magos membre d'honneur de l'UBS

 

Bernard Magos, découvreur d'une salle à la célèbre grotte néandertalienne de Spy et du Trou Bernard à Belgique à l'âge de 18 ans, a sans doute la carrière de spéléologue la plus longue sur son palmarès de découvertes.
Citons-en quelques unes, comme sa présence en 1951 à la première expédition internationale à la Pierre Saint Martin où il était assistant de son maître Max Cosyns. Avec ses camarades du Spéléo-Club de Belgique, dont il est le co-fondateur, il se trouvaient là aussi en 1952, quand ils ont relayé l'alerte qu'un accident était survenu à Marcel Loubens dans le grand puits du Gouffre.

Ou à partir de 1954 à la Grotte de la Cigalère (Pyrénées Ariègeoises) comme cinéaste et explorateur, où avec une équipe franco-belge il a passé le terminus de Norbert Casteret. Bernard y a été honoré avec une salle qui porte son nom et y découvrît en solitaire la plus belle galerie de cristaux... dont Casteret lui écrit que "la splendeur atteint un degré inouï". C’est en 1955 que Bernard montre à Casteret, pendant une séance qui dure 20 heures, sa découverte de son «Couloir des Anges», suivi du «Septième Ciel», que Casteret qualifiera  "l’apothéose des cavernes", le plus beau et le plus exceptionnel sous terre que Casteret a vu dans sa carrière de spéléologue, et celui-ci lui conseille de garder ce lieu secret.

A partir de 1955, Bernard commence une carrière de conférencier avec ses documents sur le monde souterrain et montre régulièrement au public ses films et ses clichés pendant ses projections-conférences des «Splendeurs et Misères de la Spéléologie».

Mais c’était Norbert Casteret qui a fait le tour du monde en conférence avec... le film de Bernard Magos sur la Cigalère. Quand Bernard, avec ses camarades, ont ‘visité’ Casteret lors d’une conférence, celui-ci disait ne pas pouvoir lui payer. Dans une lettre manuscrite à Bernard Magos, Norbert Casteret lui "cède, avec le plus grand plaisir, les droits cinématographiques sur mes récits".
A Rouffignac (Dordogne), lors de la découverte des peintures préhistoriques, il participe aux recherches avec les Professeurs Nougier et Robert, rencontre l'Abbé Breuil pendant l'authentification en 1956, et réalise deux films.


En 1961, au Gouffre Martel (frontière franco-espagnole), Bernard fait une tentative de plongée du siphon terminal en vue de la jonction avec la Cigalère. Bernard réclame d'ailleurs être le seul et unique explorateur de l'intégralité de la Grotte de la Cigalère et du Gouffre Martel.
Encore en 1961, avec l'Abbé Stas, il réussit la perçée par l'intérieur d'une entrée aux Grottes de Hotton, ce qui permettra l'aménagement touristique de l'une des plus belles grottes de la Belgique, jusqu'à la salle du '«Huitième Ciel»En 1966, Bernard reçoit de la Mairie de la commune de Hotton en Belgique le Diplôme de Citoyen d’Honneur de la Ville de Hotton.


En 1971 Bernard quitte Paris pour s'installer à Issirac dans le Gard. En 1979 il accepte pour une saison la gestion de la Grotte touristique de la Forestière, puis en 1982 il tourne le premier reportage vidéo pour la promotion de l'Aven d'Orgnac.


Bernard  met sur pied des programmes d'initiations «A la découverte de la nature et des grottes» et en 1990, il fonde l’association «L’Image-Témoin», consacrée à la spéléologie, la vidéo et aux conférences. En 1998, L’Image-Témoin devient «Nature-Témoin» ce qui permet Bernard de partager ses découvertes et sa connaissance du monde souterrain par des initiations spéléologiques, et l’association sera affilié à la Fédération française de Spéléologie, FFS, et le Comité Départemental de Spéléologie du Gard, CDS30.
Bernard reste président de l’association Nature-Témoin jusqu’en 2010, puis est nommé honorable secrétaire à vie  pour qu'on poursuive en son honneur les recherches spéléo-scientifiques.


En 2001, Bernard publie en ‘Ecokarst’ de la Commission wallonne de protection de sites souterrains, son Plaidoyer pour la libre poursuite des explorations des réseaux souterrains protégés. Il a écrit ce texte pour les Assises de l’Environnement Karstique dans le Doubs (octobre 2001) :

« Tiemo hominem unis libri" (je crains l'homme d'un seul livre); cette sentence de St Thomas d'Haquin nous met en garde contre notre tendance à oublier la complexité des choses, lorsque nous sommes emportés par le zèle à faire triompher une mission méritoire.

On voit les mesures à prendre pour réaliser un idéal le plus parfait possible, on ne voit pas les entraves créées ainsi à toutes sortes d'autres activités qui elles aussi ont leur idéal légitime. Polarisé sur les buts à atteindre, on tombe insensiblement dans un certain radicalisme, puis dans des formes de fanatisme… ainsi une idée trop absolue de la protection ou bien l'adoption de mesures générales simplistes (du genre cent personnes par an et par groupes de 10 maximum dans telle cavité) peuvent induire toutes sortes d'effets pervers à l'encontre de l'éthique de la spéléologie, à savoir la découverte de nouveaux aspects de la nature, objets d'études pour la science, d'émerveillement personnel et de partage avec les autres.

D'ailleurs la logique de protection poussée jusqu'au bout signifierait le renoncement à toute incursion sous terre… et on sait bien ce qui se passe, lorsque sont adoptées de telles mesures ressenties comme abusives : effractions à coup d'explosif et même destructions à titre de vengeance…

Formulons le voeux qu'à l'avenir les responsables de la protection n'oublient pas que l'exploration d'une grotte n'est jamais terminée, qu'elle a aussi été découverte pour pouvoir être admirée et que si le critère de protection est justifié, celui de l'exploration et celui du partage le sont tout autant.

Ne scions pas la branche sur laquelle nous sommes assis… sinon il ne faudra pas s'étonner de voir les speléologues se refermer sur leurs secrèts» 

Ce couteau de paroles prophétiques coupe à double tranchant. Notre ami Bernard n’arrête jamais de partager sa connaissance du monde souterrain et ses découvertes. Et malheureusement, souvent il se fait démolir, menacer et même s’exclure de voir la suite de ses propres découvertes.


En février l'an dernier, le Conseil d'administration de l'Union Belge de Spéléologie (UBS) avait décidé d'octroyer à Bernard Magos le titre de Membre d'Honneur de l'Union Belge de Spéléologie, lors de la Fête de la Spéléologie, ce 17 et 18 septembre 2022.

 

Malgré son abstention de medicaments et l'application stricte de la diététique à base de produits naturels comme les algues vertes, la santé de Bernard, qui se repose actuellement en centre de soins, ne permet pas un déplacement en Belgique.
C'est pourquoi l'association Nature-Témoin a organisé aujourd'hui la remise du diplôme de Membre d'Honneur par lien vidéo entre le Gard et la Belgique. Avec Bernard, en live, parmi ses amis en France; à l'autre bout de la ligne les spéléos de Belgique.

BRAVO BERNARD !!


Bibliographie

  • A.R.S.H.A.L. (2003), Bibliographie et Historique des Explorations à la grotte de la Cigalère et le Gouffre Martel, Bulletins de l’ARSHAL de 1969 à 2003.
  • AVALON The Yellow Pages of Caving in Belgium (S.C. Avalon, www.scavalon.be)
  • BOULANGER P. (1966),  Grottes et Abîmes, éd. Latines, p. 140.
  • CAILLAULT (2009) Papy fait de la spéléologie (SpéléoMag 66, 2009)
  • CARELS E., MAGOS B., DODGE D. (1973) rapport d'expédition franco-belge CARSS du 1 au 15 août 1973, Plateau de Liat, Valle d'Aràn, Pyrénées espagnoles, archives BM passés à l'expédition Val d'Aran 2018-2022
  • CASTERET N. (1955), carte postale adressée à Bernard Magos.
  • CASTERET N. (1958), Au pays des eaux folles, A l’assaut des cascades de la Cigalère, Librairie Académique Perrin, avec des clichés de BM, pp. 119-124.
  • CHAILLOUX D. (1996) La Cigalère
  • COLLIGNON M., 1968, Le Trou Bernard, extrait du Bull. de la SSN, n°24, juillet 1965 à 1968, plan dressé par P. Vandersleyen, M. Collignon et J.M. François.
  • DE BLOCK G., De la Chantoire au Sotano : histoire de la spéléologie belge (Guy De Block) (Google books)
  • DERAMEE E. (2009), Le Spéléo-club de Belgique, Souvenirs du CAB extraits des carnets de souvenir de Jean-Marie Lechat, internet, 1 pg.
  • D’URSEL P. (1960), Un Joyau : la Cigalère ; Un film : Dimanche sous Terre ; Au Cœur des Montagnes, La Renaissance du Livre, 184 pp.
  • D’URSEL P. (1961), Dans la nuit des abîmes, Initiation à la spéléologie, Collection Pro Juventute, Editions du Soleil Levant, 64 pp.
  • D’URSEL P. (1962), L’ivresse des profondeurs. 30 ans de Cigalère. Collection Durendal, n°4- Mars 1962, 144 pp.
  • D’URSEL P., MAGOS B. (1964), Contribution à l’étude du réseau hydrologique Martel-Cigalère, Spélunca mémoires n°4, Actes du Congrès National de Spéléologie, Fédération française de Spéléologie FFS, p. 167.
  • D’URSEL P. (1965), Histoires grottesques, Livres du Temps, p. 5 (dédicace) & 167.
  • D’URSEL P., MAGOS B. (1967), Le réseau hydrologique Martel-Cigalère, Spélunca mémoires n°5, p. 209
  • FANUEL G. (2010), Découverte SSN au Trou Bernard, Bulletin de la SSN Société Spéléologique de Namur, p. 10.
  • GREBEUDE et. al. (2020), Bernard Magos, Regards n° 89, 1° semestre 2020, Bull. de l’Union belge de spéléologie.
  • GRIOSEL Y. (1959), Pyrénées souterraines, Editions Flammarion, 238 pp.
  • LARTIGUE A., 
  • L’Iconothéque du Dr Lartigue (Alain Lartigue, alainlartigue.wordpress.com)
  • MAGOS B., (1949-2022), Notes et archives personnelles, inédites. Nature-Témoin, Issirac.
  • MAGOS B., (1949-2022), Archives photographiques et cinématographiqes, inédites. Nature-Témoin, Issirac.
  • MAGOS B., (1954), Cigalère (Bruxelles)
  • MAGOS B., (2002), Plaidoyer pour le poursuite des explorations des réseaux souterrains protégés (Bernard Magos, Assises de l’Environnement Karstiques, Doubs, 2001), Ecokarst (Périodique du CWEPSS, N° 47, 2002)
  • MAGOS B. et al. (2011 & 2022), Observation d’art pariétal à la grotte de Saint-Marcel d’Ardèche. L’image-témoin. Editions Nature-Témoin, Issirac, 4 pp.
  • MORE YEARS More Years Under the Earth (Norbert Casteret, www.caves.org/section/hss/pu93v71.htm)
  • NOUGIER L.-R., ROBERT R., ALMAGRO M., BREUIL H. (1957), Rouffignac ou la guerre des mammouths, La Table Ronde, FéniXX rédition, 230 pp.
  • PEETERS F. (1962), Grotte de Hotton-Hampteau. mémoire de tous les détails et anecdotes de l’histoire de la découverte des grottes de Hotton par les membres du Spéléo Club de Belgique https://chroniqueshottonnaises.wordpress.com/2017/03/16/a-la-recherche-des-grottes-de-hotton-2
  • Le PROGRES, Exploration de Bernard Magos à la Cigalère (Journal Le Progrès du 29/10/1961)
  • S.C. DE BELGIQUE Historique des recherches spéléologiques à la Grotte de Hotton (Spéléo-Club de Belgique, www.speleoclubdebelgique.be)
  • S.C. de PARIS (1996) L’Histoire du SCP, bibliographie (Spéléo-Club de Paris)
  • VAN DEN ABEELE J.-P. (1958), Exploration de la Cigalère. La spéléologie depuis ses origines. A la découverte des mondes souterrains. Collection Les Chevaliers de l’Aventure n° 8. Editions du Soleil Levant. 192 p.
  • VAN DEN BOSSCHE D., Grottes de Hotton. Archives vidéo du RTBF, BRT-VRT, Ardenneweb.eu
  • WIKIPEDIA(www.wikipedia.com) et Google (www.google.com)


Cinématographie 
(Cinémathèque de la Communauté Française de Belgique, www.cinematheque.cfwb.be)

  • 1954 : Seul Sous Terre
  • 1954 : Cigalère 54
  • 1955 : Cigalère 55
  • 1955 : Fleurs de Cigalère
  • 1955 : Dimanche Sous Terre
  • 1956 : Rouffignac
  • 1957 : Irak – Turquie
  • 1958 : Italie – Sardaigne
  • 1959 : Corse
  • 1960 : Jeux Olympiques de Rome
  • 1960 : Yougoslavie
  • 1961 : Dans la Nuit des Abîmes
  • 1962 : Fleurs de Cigalère
  • 1963 : La Chasse aux Mammouths
  • 1964 : Merveilles des Gouffres
  • 1965 : Turquie Fabuleuse
  • 1966 : Portugal, Pays des Conquerants
  • 1967 : Maroc, à l’Aventure
  • 1969 : Espagne en Fête
  • 1970 : Java
  • 1971 : Yougoslavie, Eternel Défi
  • 1972 : Sortileges à Bali
  • 1973 : Explorations Sous Terre
  • 1976 : Portugal, Hier et Aujourd’hui
  • 1978 : Le Chant des Abîmes Cévenols
  • 1982 : Aven d’Orgnac
  • 1986 : Ce que j’ai vu Sous Tourre
  • 1992 : Le Trésor de VIX
  • 1993 : La Charbonnière d’Issirac
  • 2010 : Cigalère 1954 et Fleurs de la Cigalère, DVD, éditions Nature-Témoin, Issirac
  • 2011 : Weekend Pépère. Film inédit (I. Derreumaux)
  • 2016 : DVD Rouffignac, éditions Nature-Témoin, Issirac

Discographie (...quand même !!)

  • 1969 : 45T Yougoslavie
    Documents sonores recueillis et enregistrés avec P. D'Ursel

  • 2010 : DVD Cigalère 1954-55, éditions Nature-Témoin, Issirac
    ("Cigalère 54" + "Seul sous terre" : le film complet, montage de l'auteur ( env. 40 min.) - "Cigalère " (1954) : montage "commercial", version réduite ( diffusé en salles de cinéma en complément du film "Le tombeau hindou" de Fritz Lang ( 18 min.) - "Cigalère 55" : 16 mm. , réalisation B.M. ( env. 20 min.) - "Fleurs de Cigalère" : randonnée au " 7° ciel " de la Cigalère, réalisation Alain Lartigue et B.M. ( 8 min. ) + D'autres séquences tournées lors des expéditions des années suivantes ( env. 10 min.)


  • 2016 : DVD Rouffignac, éditions Nature-Témoin, Issirac
    ("Rouffignac, La grotte aux Cent Mammouths"  1956 + "La Chasse aux Mammouths" 1957, réédition sur DVD des films sur pellicule de 1956 et 1957)